La FECP plaide pour la liberté d’ouverture des magasins au choix du commerçant

Les clients souhaitent désormais faire leurs achats quand ils le veulent. Nombre de consommateurs – notamment les plus jeunes sont aujourd’hui habitués à pouvoir acheter tout et à toute heure sur internet. Ouverts 7 jours sur 7 et 24heures sur 24, les pure-players du e-commerce peuvent également livrer à tout moment dans des délais toujours plus brefs.

Les magasins physiques restent, quant à eux contraints d’appliquer une règlementation stricte et complexe (interdiction d’ouvrir le dimanche après-midi hors ZTI, interdiction d’ouvrir le dimanche matin ou de vendre du pain 7 jours sur 7 du fait d’arrêtés préfectoraux dérogatoires…). En outre, en généralisant dans l’opinion publique l’idée de l’ouverture possible des commerces physiques 7 jours sur 7, la loi Macron a renforcé les attentes des consommateurs et leur incompréhension devant des magasins fermés.

Compliquée par  des dérogations sectorielles ou géographiques, la réglementation est aujourd’hui illisible pour les clients, et source d’insécurité juridique pour les professionnels.

Pourtant, une plus grande amplitude d’ouverture des magasins alimentaires de proximité aurait un impact économique et social très positif :

  • le chiffre d’affaire du dimanche représente 15 à 25% du CA de la semaine et le CA du dimanche après-midi est deux fois supérieur à celui du dimanche matin;
  • contrairement à une idée reçue, ce chiffre d’affaire ne se reporte pas sur les autres plages horaires en cas de fermeture obligatoire;
  • le panier moyen du dimanche est supérieur de 19 à 52% au panier moyen de la semaine;
  • l’ouverture du dimanche est créatrice d’emplois et le volontariat des salariés pour travailler le dimanche fait l’objet de contreparties qui constituent un gain important de pouvoir d’achat.

A contrario, l’impossibilité d’ouvrir les magasins alimentaires de proximité le dimanche après-midi et le maintien des arrêtés préfectoraux de fermeture mettent en péril de nombreux commerces alimentaires de proximité et leurs emplois.

C’est pourquoi, la FECP plaide pour que soit donnée à chaque commerçant la liberté de choisir ses jours et heures d’ouverture, sous réserve de contreparties négociées avec les salariés.

En outre, et à la demande de ses adhérents, la FECP intervient pour obtenir l’abrogation des arrêtés préfectoraux qui imposent, dans les faits, la fermeture des commerces alimentaires le dimanche matin ou limitent la vente de pain à six jours seulement dans la semaine.

L’état des lieux des arrêtés préfectoraux de fermeture et de vente de pain est disponible dans l’espace dédié aux adhérents.